Du fenouil tovare
Stéréotype du bon fenouil tovare (par Polgara)
De tout temps en Tovaritchie, l'argiculture permit des rendements assez moyens malgré un climat doux et un sol riche. Les vandales furent une des principales causes de difficultés ainsi que les nombreux nants et petites collines qui empêchent un transport aisé.
Par contre, l'essentiel de la production (au moins les 90%) s'est toujours faite sur l'île de Kamarak dont la douce Meuse baigne les rives fertiles. Chose étrange, les habitants du coin n'arrivèrent que très difficilement à faire pousser d'autres légumes que des fenouils, la terre étant emplie de Bonheur Universel pur, si bien que les Kamarakois se mirent à cultiver le fenouil tovare, race locale et à utilisations diverses.
Cependant, c'est tout un un rite de faire pousser un bon fenouil tovare : il faut savoir s'en occuper, ce n'est pas une plante faite pour l'industrie mais pour la kramaraderie. Les Tovares pure souche sont passés maîtres dans l'art de faire sortir de terre des bottes anisés énormes et bienfaisantes.
Que fait-on du fenouil tovare ?
Eh bien, premièrement, on en donne à manger aux enfants kamarakois dés leur plus jeune âge, et tout le monde en mange (en soupe, en salade, en jardinière, c'est magique tout ce que l'on peut faire avec). Il faut préciser que pour ce qui est du cullinaire, le fenouil de Tovaritchie n'égale pas celui de Moldavie.
On en fait aussi de la liqueur, peu réputée certes, mais sucrée à souhait et riche en vitamines du Bonheur.
Les Kamarakois arrivent à fabriquer de la colle à bois naturelle en extrayant son jus. On peut faire brûler les branches en hiver pour à la fois se réchauffer et parfumer l'air.
Mais... mais, ce qui forme la grande spécialité du coin c'est bien évidemment la poudre séchée de fenouil tovare ! Celle que tout bon kramarade du proche-est-meuse doit connaître et fumer ! Cette herbe rend non seulement heureux mais aussi plus intelligent !
Fumer du bon fenouil tovare c'est avoir la pêche toute la journée et les idées claires en permanence! C'est pouvoir boire plus d'alcool en étant net !
Accessoirement cette plante sert de médicament contre l'elmérisme, la mystiphrénie, le bolopolisme ou encore la dépression. Mais la recette de tels remèdes reste secrètement gardée au fond à droite de la bibliothèque de Kamarak, dans la gallerie d'Histoire, contre le mur, 3e étagère en partant du bas, rayon "F".
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Stalnikra
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22 juin 2005, 16:06:50
Du fenouil tovare