Une ville qui vous veut tout court
Seule cité de Tovaritchie, elle s’en sort plutôt bien du point de vue économique. Les pépites d’or extraites chaque jour de la mine représentent une source de Francs Kra qui lui permet de verser de conséquents tributs. La commissaire de police Jenny*la*Démente* mène de brillantes chasses si bien que les monstres se comptent désormais sur les doigts d’une seule main.
Cependant, Kamarak a des problèmes d’ordre social : l’évidente démotivation des citoyens quant à la construction dans les chantiers prioritaires (notamment celui du HLM en ce moment : seulement 2 habitants y travaillent régulièrement chaque jour.). Certains, avant que le Directeur de Production© ne baisse le salaire dans la mine d’or, allaient même déterrer le précieux métal sans raison, n’aidant en rien le saint Plan de Production©.
Il faut le faire avec les mesures qui visent au respect de ce projet capital ! Si l’on exclue les 4 fonctionnaires municipaux et la Gouverneure (ce qui représente quand même 25% de la population locale), il reste une quinzaine de personnes.
Parmi elles, on peut compter au moins 5 ou 6 (si ce n’est plus) voleurs ou autres habitués de la tambouille et hors-la-loi de dimanche ou de passage : disons environ de 30 à 50% de la population.
Le reste ? Eh bien le reste, ma foi, ce sont les plus honnêtes citoyens, les Kralandais normaux, moyens, qui respectent les efforts politico-économiques et utilisent leurs bras tous les jours à la mine ou aux chantiers (quoique pas tous…).
La rakaille, encore, si elle faisait un effort lorsqu’elle est dehors, ne gênerait pas tant, mais dans le cas de Kamarak, elle constitue une véritable plaie. Les bâtiments publics ont été maintes fois théâtres d’effractions et d’essais pour les même actes. Le port s’est vu volé du matériel : deux kayaks et une frégate ! Depuis, un juge veille à la sécurité des kramarades, collaborant avec la police.
En plus de cela se rajoute, comme dit plus haut, le manque non négligeable et navrant de motivation. À en croire que les Kralandais sont des oisifs. Ce qui provoque l’incompréhension totale : l’auberge n’est pas du tout gérée (propriétaire : Dark Kiki, on comprend tout !) entraînant l’absence de boissons alcoolisées prisées et l’impossibilité de forniquer avec les gens de petites vertus (il n’existe pas de mauvais métiers…).
Alors, que font ces gens de leurs journées ?? Chasse ? Exploration ? Voyage ? Parties de cartes ? de dés ? Séances de Banano-Capitalisme ? (Cette phrase de vise personne, entendons-nous bien, c’est juste pour faire réagir les gens.)
Résultat : des chantiers qui rament, des citoyens quelque peu stressés à cause de la délinquance, petite certes mais envahissante, une ville morte en somme. Le but de la municipalité : rejoindre le modèle de Krakov, plus interactive, plus vivante, davantage prospère et peuplée. Un appel au remplissage des futures chambres des Habitations à Loyer Modéré est lancé afin de faire bouger cette ville de léthargiques chroniques !
Vous voulez du travail ? Vous voulez des soins ? Vous voulez de la place ? Vous voulez construire un cimetière, une bibliothèque, tenter de reprendre la gestion d’une auberge, d’une université ? Venez à Kamarak ! Entreprenez à Kamarak ! Venez, si vous êtes Magicien ou Initié, vous inscrire à l’Ordre du Phœnix dont le siège est à... Kamarak ! Venez vous faire soigner par les trois médecins de Kamarak, trois ! Venez lutter contre la délinquance à Kamarak, vous pourrez.
En clair, Kamarak a besoin d’évoluer un peu plus, face aux autres villes du premier cercle de provinces. Faites-en une bourgade impériale de vos mains.
Cet article est tombé de l’objectivité kralandaise modérée à la subjectivité typiquement provinciale prononcée, mais on s’en fout. :p