Red*Star Weekly - Numéro 133 : Récits de la rébellion musulmanienne Victorieuse et Heureuse (2 le retour de la vengeance)

Récits de la rébellion musulmanienne Victorieuse et Heureuse (2 le retour de la vengeance)

Tableau d'une musulmanienne que j'ai fait au passage pendant la sieste après le repas, ça n'a rien à voir mais ça fait plaisir.

Bonjour chers kamarades lecteurs !

Me revoilà avec la deuxième partie de notre grande interview en Musulmanie.
Avec le temps qui passe, cet article pourrait figurer dans une rubrique "histoire" ou "souvenirs".

Pour mémoire les propos furent recueillis le 8 octobre...Nous allons même voir des paroles qui prennent toute leur saveur rapportés à la vie de la Musulmanie depuis qu'elles furent prononcées.
Mais les bons kamarades que vous êtes sont des gens patients. Et rien ne lui sert de courir, la vérité arrive toujours à point nommé, surtout dans les pages du Red

Star Weekly bien sûr.
Nous allons donc reprendre tranquillement le cours de ces méditations musulmaniennes, calez-vous bien dans votre fauteuil kamarades.

Red

Star Weekly : Que gardez-vous comme moment, on va dire, marquant, drôle (

), tragique, comme moment fort quoi, de la lutte ?

Jujul : Quand j'étais esclave de Lise Bakker. On est venu me délivrer. On a jamais réussi à trouver comment m'enlever les menottes. L'a fallu attendre le lendemain, qu'on aie fini de lire la notice.
Il y a aussi quand Gabrielle a mis la province rebelle pendant 1 journée. J'étais en train de m'y préparer avec les combattants, quand on a dû tout accélerer. Et finalement, tout mettre par terre. Je rigolais pas trop au départ, mais finalement, ça s'est bien fini !
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SW : Oui je me souviens que ça avait pas mal entâché mes préparatifs également... L'Imperium a regagné en vigilance et nous avons bien cru replonger pour un nouveau cycle d'attente quand les armées brunes se sont etoffées dans le désert suite à ce soulèvement...
Viktor : La lutte entière a été un grand moment. De son début jusqu'à aujourd'hui...
Mais si je devais parler de quelques moments je raconterais sans doute l'attaque du Général brun en poste chez nous à l'époque. Attaque dans laquelle Aeris m'a aidé et a ensuite transporté l'homme vers les Krapathes. Nous avons après cela pu dominer Bagdad. La domination de Bagdad est aussi un moment très intense. Nous étions enfin chez nous, même si la peur était encore fort présente et les rues désertes. Dur à raconter mais des moments d'une grande intensité !
Asof : J'ai bien aimé les discours des généraux bruns et de leurs acolytes. Le délire concernant les Zergs fut aussi pitoyable que le gouvernement en place. J'en ai beaucoup ri.
Gallot : Mes vacances en Australine que j'avais réservé auprès de mon meilleur ennemi Bakker, bon ça s'est fini en club med avec mes amis krapatchik et ruthvènes. Mais c'était très sympathique !

SW : Encore un souvenir partagé ! Il faut dire que je n'ai pas décelé la moindre trace de "poudrée-attitude" dans le Roy Solo Draghendorff avec qui nous kollectivisions notre coin de plage.

Par contre ça nous a fait louper la fin de la lutte et la libération de la Musulmanie, voilà la seule chose qui m'a chagriné dans cette australinisation... Heureusement que nos services de communications étaient au point pour continuer à soutenir tout ce beau monde depuis là-bas.

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SW : Que pouvez-vous retirer comme expérience globale, comme impression, d'avoir mené cette révolte ?
Autant à propos de la lutte elle-même, que par rapport aux relations avec vos alliés et vos ennemis...

Jujul : Expérience ? Wahou ! Des tonnes. Depuis le début, j'ai tant appris ! J'ai rencontré tellement de monde, j'ai discuté avec tant de personnes... J'ai des connaissance partout dans le cybermonde ! Tenez, on vient de me commander une caisse de Loukoums pour la capitale Elmérienne.

Incroyable !
J'ai beaucoup appris au niveau de la diplomatie aussi. Et je crois que ça va encore servir. Regardez les relations que nous avons avec les Krapathes, maintenant, c'est formidable d'avoir de tels alliés ! Et la Mystisie ? Tout simplement formidable.
Gallot : Je préfère ne pas répondre. Ca pourrait choquer... Mais disons que cela m'a appris à plus faire confiance à mes ennemis...
Asof : Nous avons eu la chance de comprendre qui était Nella Dagon, Lumya ou autre. Elle était notre plus grande faiblesse.
D'autre part, nous avons vu que sans avoir besoin de gouvernement "typique" d'une superpuissance, nous pouvions être forts.
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SW : Pas mal du tout ! J'aime les enchaînements d'idées qui se font tout seuls.

Viktor : Qu'un empire a beau être surpuissant, si une poignée d'individus sont prêts à mourir pour leur cause, ils peuvent changer le cours des choses.
Par rapport aux bruns... Rien n'a changé. Je ne les aime toujours pas et on ne peut pas me demander de les aimer pour le moment... Peut-être un jour...
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SW : Ca c'est de la transition. Les gars, vous êtes faits pour être interviewés.

SW : La révolution a-t-elle eu un impact suffisant pour "greffer" (selon les observations faites parmi le Peuple) de nouvelles choses dans la culture musulmanienne ?

Gallot : Tu m'expliques ce que tu entends par là ? Je suis assez traditionnaliste... Donc le principe de greffer de nouveaux principes ne me plaît pas plus que cela... Mais bon, je suis de l'ancienne école... alors...
Par contre si c'est greffer des provinces à la Musulmanie... Là je dis pas.
Et oui, j'ai des désirs de conquête... Quelque part, j'étais brun et j'ai peut-être gardé quelques-uns de leurs défauts.
Viktor : Pour moi la culture musulmanienne s'est un peu perdue sous l'oppression. Désormais je pense qu'elle va pouvoir renaître petit à petit.
Le climat qui règne y est propice. Nous nous connaissons bien, nous avons lutté ensemble des mois durant. Ca crée des liens qui ne sont pas prêts d'être rompus.
Asof : Cette lutte a eu le mérite de nous rapprocher. Elle a rappelé à certains que la politique ne faisait pas tout et qu'il fallait parfois savoir se bouger. Malheureusement cet esprit s'évapore à toute vitesse et je redécouvre en ce moment même les faiblesses qui nous ont fait tomber sous le joug brun.
Notre situation géographique et géoploitique nous met dans une situation totalement atypique. Différente encore des Krapathes qui pourtant nous ressemblent beaucoup.
Jujul : ...
Pas évident, notre groupe a beaucoup évolué, c'est certain. Nous sommes devenus très hétéroclites, avec des avis très différents. Cela nous pousse à débattre, à faire des compromis. Un semblant de démocratie ? Je le crois. Mais nous devons maintenant redécouvrir notre culture. Les chameaux ont été dispersés dans le désert pendant la guerre. Pareil pour la religion, les plats culinaires...

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SW : Qu'auriez vous envie de dire aux personnes qui s'entêtent à refuser votre indépendance ?

Jujul : Mort aux cons ! Nous pouvons expliquer encore longtemps, mais nombreux sont ceux qui ne voudront jamais comprendre.
Viktor : Que nous nous entêterons à la garder et que comme je le disais plus haut, personne ne nous l'enlèvera car nous sommes prêts à mourir pour notre cause.
Asof : Prenez-la et possédez une Musulmanie qui ne ressemblera en rien à ce que vous pouvez espérer en tirer. La Musulmanie ne vit que lorsqu'elle est libre, sinon elle s'endort, tout simplement.
Gallot : Je leur dirai ceci : "Tu l'ouvres encore et j'viens t'répandre pauv'merde ! J'te dép's'rai, j't'évent'rai, j'me f'rai des guirlandes de tes entrailles et j'r'pand'rai ton sang sur les murs. Puis j'arach'rai ton coeur encor' palp'tant et j'le mang'rai." Je pense que c'est suffisamment clair ...

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SW : J'aime beaucoup tout ça en effet.

Pour poursuivre...
Quel avenir voyez-vous pour la Musulmanie, où en est-ce donc ?

Asof : J'ai très peur de ce qui se passe actuellement. Nous ne cherchons actuellement aucune solution sur le long terme. Le système qui se met en place en ce moment est bien trop dépendant des administrations etrangères pour ne pas être guidé par elles et même s'ils nous laissent notre drapeau, ils ne nous laisseront que partiellement notre liberté. Gallot a l'avantage d'avoir des relations mais manque cruellement d'imagination concernant notre mode de vie.
Jujul : L'avenir ? Rebelle. Mais il va falloir travailler, construire, travailler, construire. Pas de place aux profits personnels et aux sentiments. Nous sommes toujours en sursis, malgré une bonne reprise économique. Nous avons atteint quasiment tous les quotas de ressources, sauf le pétrole, inépuisable ! Il nous faut pourtant encore attirer de nouveaux habitants. Les commerces sont un peu vides. Mais c'est une question de temps ? J'ai bon espoir. Même Diegesys devrait revivre !
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SW : On sent le bon élève qui fut au contact de l'économie kralandaise.

Gallot : La Musulmanie n'est que la première étape au Sultanat du Sable, au Kalifat de la Mer Brune, à l'Emirat des Déserts...
Bref, ce n'est qu'un début. L'âge d'or sera annoncé par le retour de Zecat qui reprendra la tête des tribus.
Viktor : Je vois quelque chose de grand et beau !
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SW : Ah tu trouves aussi que ce costume traditionnel me va bien, merci Viktor... Bon ok désolé... Un autre thé siouplait.

NDLR : On a pu voir ensuite la Musulmanie se bâtir sur une économie florissante. Et même faire flancher le seul trouble fête, un musulmanien utile à la reconstruction mais qui s'était avéré devenir ensuite un individualiste mégalomane, le dénommé Abdullah Kradafi. Il a disparu sans laisser ni disciple ni trace.

Je profite de ce moment de l'interview pour rappeler que la glorieuse Républike de Kraland a conservé jusqu'au bout son rôle salvateur et maternel, et a laissé la Musulmanie prendre son envol avec sa bénédiction, en la défendant même des griffes de magouilleurs confédérés, lors de la période sensible de la semaine qui suivit la fin de la guerre.

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SW : Comment souhaiteriez-vous définir, politiquement, la Musulmanie nouvelle ?

Asof : Faible et calquée mais libre.
NDLR : J'ai perdu l'enregistrement des explications de cette phrase énigmatique, ce n'est bien évidemment pas une erreur dans mon travail, mais un signe de Nabla qui nous invite à y réfléchir. Kralléluia !
Jujul : Aïe. Sujet sensible qu'on a préféré écarter pour le moment. Pour ma part, je mise sur une Monarchie constitutionnelle. Avec un brin de Socialo-graffitisme dans la gestion économique, et une dose de Mal et de Naar côté religion. Mais je sens que je vais en énerver certains si je continue en développant un peu plus...
Viktor : Sans doute la question qui fâche le plus pour le moment, on le voit avec la réponse de Jujul.
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SW : Et ouais ça c'est du journalisme les enfants, regardez tonton Azel ! Hum, bon je reprendrai bien un peu de thé moi !

Je suis personnelement partisan d'une gestion à la manière familiale-tribale. Un Shah qui rassemble autour de lui les vrais proches et ainsi de suite. Les relations de confiance s'établissent etc etc.
Je reponds pas vraiment à la question là... C'est dur...
Je ne pourrais pas la définir politiquement. Je dirais que la Musulmanie est pour le moment redevenue une grande famille libre et en pleine expansion. Je pense qu'en évoluant nous devrons inmanquablement nous définir plus précisement mais laissons-nous le temps. Ca va venir...
Gallot le Soudard.... C'est suffisament explicite nan ? Nan ? Bien, alors Shah de Bagdad, Mamamouchi de Musulmanie, et Gardien du Culte de la Grande Copine, Otarie Garou, etc...
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SW : Je crois que Gallot aussi re-veut un peu de thé !

Et voilà mes chers kamarades, c'est sur ces bonnes paroles que nous entamions le 3ème méchoui de ce dantesque repas qui dura 8 bonnes heures et se termina par un concours de rot.
Concours dont je décidais, à l'unanimité de mon propre vote, de me désigner vainqueur, afin d'enseigner les rudiments de la DémoKratie aux enfants bagdadi qui jouaient à la baballe à côté.
Vivent les échanges culturels !
Je retourne apporter un petit peu de Bonheur à mes compatriotes et vous souhaite une bonne lecture des articles de mes kamarades kralandais.