Echéance des pléiades
Pour que triomphe le graffitisme les héros de notre histoire
Brandissent leur haro contre tous les Krarectoires
Contre Naar une lutte sans fin le Mal avait annoncé
Par la force et la hargne heureuse le Peuple répondit
Depuis la nuit d'un temps, ère qui longtemps a passé
Le Peuple a vaincu par l'épée, le verbe et le graffiti
Les efforts se prolongent le combat n'est pas révolu
Le combat s'allonge mais voilà le printemps revenu
La pierre dorée d'un soleil neuf se couvre de dentelle
C'est l'ennemi que l'on repousse lui et son sale fiel
Jamais les contrées du Peuple n'ont vu mis à terre
Leur gloire éclatante portée par nos confrères
L'herbe mourante n'est que des Bruns le cimetière
Et quant à nous fendent sans cesse nos cimeterres
Période de troubles et nuages sur nos provinces
Les côtes grenat souffrent qu'on les rende trop minces
Sans compter la tempête faisant rage outre horizon
Les éclairs de la faiblesse ne seront pas notre prison
Et la raison du prolétaire courbe sa belle échine
Mais ne rompt pas ne craint pas ces molles épines
La nature de retour comme fleurissent nos idéaux
C'est le printemps et le jour la fin de quelques maux