Le rêve kollectiviste
Tout d'abord, penchons-nous sur les raisons de sa création.
Dans l'ère précédente définie entre le Grand Cataclysme et la Pandémie, la Républik n'aura que trop vu des commerces mal gérés, indépendants ou non. Or, comme souvent on avait le cas d'un seul point de vente par ville pour un type de produits donné, les problèmes de gestion engendraient de gros handicaps au niveau local, puis national quand le phénomène se généralisait. D'ailleurs, la restriction concernant la limite d'un fabriquant-vendeur par secteur industriel et par ville semble à présent levée.
La mauvaise gestion persistera, quant à elle, toujours.
Pour remédier à cela et afin d'organiser non seulement les kolkhozes entre eux mais aussi les provinces pour les échanges, le Gouvernement a choisi l'option du comité central ratissant large.
En effet, le K.K.K. a pour but général l'efficacité d'une économie de masse strictement définie par le ministère approprié, surtout au niveau local pour solidifier les mailles de l'organe produktif et commercial kralandais.
Pour cela un outil de communication simple et facile d'accès a été mis à disposition des citoyens, en particulier des gouverneurs et des responsables de kolkhozes. La communication abondante et l'agencement des dossiers que permet ce support, ainsi que la source d'informations utiles qu'il représente, en font un atout majeur et indispensable dans la lutte pour la kollectivisation.
Parlons en effet de kollecivisation, car la bonne marche de l'économie, nous le savons, passe par cette méthode car elle assure en principe une bonne gestion. Du moins en théorie... C'est donc pour que cette théorie se concrétise davantage que le K.K.K. a éré créé : en rassemblant les responsables de chaque kolkhoze en un comité aktif et capable de synthétiser les informations recueillies, on garantit un total contrôle du Ministre de l'Économie.
La centralisation à la Kralandaise dans l'information : s'informer, faire passer l'ordre d'information, kollecter, rassembler, penser, mettre en forme, diffuser et faire diffuser. Tout ceci à divers degrés de responsabilité, incluant la communication verticale et horizontale, au sein du kombinat national, côté équipe municipale et côté membres de kolkhozes.
Nous pourrions établir une liste des bienfaits que peut apporter une telle mesure si la Nation décide de s'y mettre réellement : synchronisation et homogénéisation du développement sur tout le territoire, coordonnination des actions d'envergures, des transactions, des échanges commerciaux, des ponts alimentaires, des approvisionnement massifs et complémentaires de ressources naturelles, de produits intermédiaires, etc...
On comprend donc pourquoi il apparaît essentiel de mêler corps administratif et kolkhozien et d'élargir au maximum le champ d'action. Nous pourrions dire que l'on applique ici l'idéologie kralandaise entre les kolkhozes et les provinces elles-mêmes (et non plus seulement au niveau des individus) car les régions ou les secteurs les plus en difficulté devront recevoir une aide réfléchie et efficiente résultant de la mobilisation de tout un comité national.
On peut cependant soulever des inquiétudes quant à cet hyper-organisme. Par exemple, un fonctionnement optimal et une capacité de réponse satisfaisante demanderont un investissement conséquent de la part des gouverneurs et des responsables de kolkhozes. L'on peut aussi se demander si le cheminement diagonal suivi par une information (d'un directeur de produktion d'une province A à un gérant de commerce d'une province éloignée B, mettons) sera suffisamment rapide pour être viable.
Quoi qu'il en soit, c'est avec de pareilles engagements porteurs de toutes les espérances que le Peuple le plus avancé du Cybermonde avance chaque jour un peu plus vers la Viktoire Finale !