Kamarak souffre !
En ce moment, une dizaine d’habitants le week-end, trois voire quatre personnes actives, des difficultés notoires à occuper les postes vacants, pas de Directeur de Production ni de Juge fixe… Avec son cimetière à faire frémir les nécromanciens, Kamarak fait figure de bourgade morte et molle dans laquelle ceux qui tendent à un minimum graffitik d’aktivité ont l’impression de s’engluer chaque jour. À la connaissance des plus vieux Kamarakois, depuis le cataclysme, l’auberge n’a cessé d’avoir du mal à tourner, excepté sous la gérance de Petite Elfe (cette dernière veuille recevoir toute la gratitude des braves Tovares reconnaissants).
Pourtant placée dans un cadre insulaire idéal, la mini-Kraland, comme on aime à la qualifier localement, n’attire pas les masses populaires et ce n’est pourtant pas les infrastructures qui manquent :
À part l’alchimie, du chantier de laquelle va bientôt s’occuper la municipalité, tous les commerces sont construits. Certes la bibliothèque n’est pas entretenue mais un nouveau kolkhoze naissant prévoit déjà sa kollectivisation. Le garage a tendance a être laissé à l’abandon également, mais ce n’est pas un commerce capital car peu fréquenté. L’université, dans l’ensemble, et après une mise au point avec sa gérante, tourne bien. Armurerie, tailleur, quincaillerie et magasin d’électronique ne posent pas de problème. L’hôpital semble désert faute de population, les habitants faisant appels aux deux personnes de la ville disposant de compétences satisfaisantes en médecine. À la banque tout baigne et le matériel de sécurité ne manque pas avec cet arsenal défensif. Le travail acharné de dépollution avait fait tomber les indices de la province à zéro passé un temps.
Je ne pourrais pas dire que les centres de production sont bien gérés étant donné l’absence de kramarade au poste de Directeur de la Production, laquelle se porte on ne peut mieux en temps normal, l’or de la province et les séances de travail dirigées assurant un excédent confortable quand ils s’agit d’effectuer tributs et extraction de masse.
Côté justice on n’a rarement vu Juge à Kamarak bien que la place aille bientôt être prise, du moins nous l’espérons.
Concernant policiers et arrestations de criminels nous n’avons pas à nous plaindre grâce à la pléiade de Commissaires que la ville a vu défiler. Ces gardiens de l’ordre et kramarades de terrain ont su tenir l’île d’une main ferme et justicière. Remercions notamment Icy et Rikkus pour leur passage, feu-Circonflexe Normann von Ulm (elle repose au cimetière du coin) et Nicky Krarson, légendaire guerrier actuellement en mission pour le Gouverneur un jour et pour le Bourgmestre le lendemain (et parfois même pour la Production !).
Souvenez-vous, sous le regard sévère de Polgara, des débuts déjà assez durs de la rekonstruction en cette région ; des Bourgmestres charismatiques comme Iaen the Cid ou Techtry Namae se succédaient. Dunamis le traître était venu y faire mumuse avec son pote banano-libre Chon Chu. Kouch Tarr, devenu Directeur du Conseil Restreint, sortant de ses Jungles Unies tel un babouin assoiffé d’argent, était passé nous faire coucou à Kamarak, moult rebelles de passage, telle Eveïleanne Bloodmoon, ont pour habitude de déranger les honnêtes travailleurs. Vous voyez, il y a de l’animation pour les courageux comme Nicky qui veulent bien poutrer des gueules par-ci par-là au nom de Kraland, les médecins n’ont jamais manqué, les bâtiments n’attendent que plus de citoyens à occuper et à loger.
Et puis ce cadre que j’évoquais plus haut ! Juchée sur un îlot verdoyant en pleine meuse, aux portes de la Kapitale, pas loin des Jeunesses Kralandaises de Kalinie (pour les jeunes qui veulent s’éklater entre… jeunes), lieu propice à la pêche, à la détente, au flirt et au travail. Venez admirer les belles Kamarakoises en bikini sur la plage ouest ou plongez vous purifier des falaises est. Sentez ce parfum fluvial, industriel et chaud de nos rues accueillantes et éclairées ainsi que les effluves de la fumée des cigares au fenouil tovare près du bar ! Voyez ces espaces verts source de calme et ces mines resplendissantes de propreté, ce centre-ville ensoleillé le jour et frais la nuit où quelques amoureux flânent en direction du miroir lisse de la Meuse.
Une solution pour nous ? Venir nombreux assister à l’érection (oui bon hein crotte) de Kamarak ! À sa renaissance, car effectivement elle a subi maints creux démographiques pour arriver à ce qu’elle est aujourd’hui ! Trop de chambres de l’Habitation à Loyer Gratuit des Dépollueurs sont vides.
Une solution pour vous ? Vous renseigner sur les horaires de la Philoute commandée par le Gouverneur Charles d’Avray si vous préférez la voie maritime. Dans tous les cas pensez à prévenir les fonctionnaires de votre arrivée (le Bourgmestre surtout) afin que vous bénéficiez d’une clé du HLG dans les plus brefs délais.
Sur ce kramarades des grandes villes bondées réfléchissez bien !